1410 ACADÉMIE DES SCIENCES. (:ette forlllule, dans laquelle on considère R et qJ comme variables, represen te IIIle 0 Ilcl e sphéri(1 ue i sSli (~ cl II poin t (), cl 0 nt l'a 111 pli tli () e déc rolt (cl aTl ~ > la région de l'espace? t1.) sur la surface nlême de l'onde suivant une loi exponentielle. (-:clte oncle peut donc s'appeler légitimenlent onde spllerique i"/~omogèlle . I~'existence de ces ondes esL facile à constater par le dispositif suivant: ()n porte sur l'llypoténuse d'un prisrne à réflexion totale Ilnc goutte de solution de fluorescéine; on fait toml)er de la lumière sur cette goutte (lui devient fluorescente et l'on observe de près, les yeux accom modés sur l'in fini, la surface du cône de la réflexion totale. Il apf)arait alors que l'intensité lurnineuse n'est pas nulle à l'extérieur du cône, filais an contraire perceptible à l'œil. Cela tient à ce que les centres lumineux, situés à proximite de la surface du verre, envoient de la lumière dans la région de l'espaoe exté.: rieure au cône et ils en envoient d'autant plus qu'ils sont plus près de la surface. Il est à relnarquer que ces ondes inhomog·ènes, tout en trahissant Iii présence d'un objet lumineux, même si cet objet est regardé du second miliell sous un ang·le supérieur à celui de la réflexioIl totale, ne peuvent forrner qu'une iInage dont l'épaisseur est nulle dans )a direction de la norlnale à la surface de séparation. Le problème tl'aité ici par des moyells éictilen Laires peut être posé dans le cas où la souece lumineuse est un double pôle de Hert.z. Il s'agit alors de déternliner les lois dè réflexion et de réfraction des ondes qui sortent du double pôle; la solutioll peut s'obtenir en utilisant, sous une forme précise, le principe du retour inverse des rayons lumineux. Nous nous ell occuperons, ainsi (lue de quelques autres phénornènes optiques s'y rattachant, (lans un prochain travail plus détaillé. 1?HYSlQUE. - Sur la preuve de la realilé de l'éther/umineux par l'expérience de l'inler/érographe tOLll-nant. Note de M. (i. SAGNAC, présenl(~e par M. E. Bouty. DallS les ComlJtes renllus du 27 octobre dernier (}). 708 de cc 'Volun1c), j'ai Inontré qu'un interoferographe dont le circuit optique entoure une certaine atre, et qui tourne dans le plan de ce circuit, enregistre son mouveIllent d.'ensemble par rapport à l'éther du vide. SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 19 13. 1411 i. L'illtelférographe, déjà décrit succinctement, est représenté en plan sur la figure: un plateau tournant horizontal (50cm de diamètre) porte, solidenlcnt vissées (les vis de reglage bloqllées par des contre-vis), toutes les pièces Of)tiques et aussi la source lumineuse 0, petite lampe' électrique à filament rnétallique horizontal. I~'objectif de microscope Co projette l'image de ce filament, à travers le nicol N, sur la fente horizontale F dans le plan focal de l'objectif collilnateur C; ln est un miroir de renvoi. I-Je faisceau parallèle polarisé, à vibration de Fresnel verticale, se divise sur le séparatellr à lanle d'air ~, comme dans l'interféron1ètre habituel de mes recherches (Com!Jtes rendus, t. I50, 1910, p. 1676), que j'ai appliqué à l'étude optique du D10uvement de ]a Terre (Congre'sde Bruxelles, sept. 1910, t. l, p. 207.; Comptes ren,dus, t. 1f)2, 1911, p. 310; .Le RadilLm, IgI l, p. 1) : le faisceau T que tranSlnet la lanle d'air ~ se réflécllit successivement sur quatre miroirs M et parcourt le circuit fermé ~ a t a2a3a4~ d'aire S. lJe faisceau R que réfléchit la même lame d'air parcourt le lnême circuit en sens inverse. Au retour en~, le faisceau T, transmis de nouveau, et le faisceau R, réfléchi de 110uveau, se superposent dans le même sens, suivant 1~2 et R2, et interfèrerlt au foyer principal de la lunette 1.; sur ]a I)laque IJhotograpllique pp' à g"rain fin. 2. Mode opératoire. - Je rappelle que la superposition parfaite des deux faisceaux inverses T eL R se caraclérise par l'extinction génél~ale du champ de la lunette pour la radiation utilisée qui est ici voisine de la radiation indigo de l'arc au mercu ..·e. A partir de là, une légère rOlation e du séparateur;) autour d'un ax.e vertical, dans le sens dexll~ol~sum (bascule D), ou sinislrorsunl (bascule S), rélJ~écil le champ sombre en une frauge verticale centrale que bordent des fl'anges latérales parallèles. Les f."anges réglées, la plaque pp' calée dans son châssis et découverte à la lumière rouge, je lance progressivement un moteur électrique dont l'axe vertical porte un disque hotizontal D, entouré d'uD cuir el roulant par ce cuir sur la jante épaisse du plateau. La fréquence N désirée atteinte, je fais la pose pholographiqne en établissant Je courant éleclrique de la petite larr)pe 0, pal' un contact glissant sur raxe du plaleau tournant. :'1. Sells et gralldeur de l'rjfel IOllrbilloll,ltaire optique. - Dans l'hypotllèse ,r de l'étllcr de l.fresnel, les ondes lumineuses T et R se propagent dans l'ether du vide avec une vitesse 0 indépendanle du mouvellient d'ensernble de l'illterférograplle; la phase des ondes rr de sens de propagation dextrorsulll (voirla figure) est altérée le long" du circuit ferrne, comme si l'étller lumineux était anin1é d'un tourbillon sinislrorsurn,